Les lieux historiques des Lilas

Du fait de son urbanisation récente, les Lilas sont pauvres en monuments historiques. Seule la salle des fêtes, réalisée par Léopold Bévières en 1902, et son décor intérieur, peint par Victor Tardieu en 1911, sont inscrits.
La salle des fêtes est devenue depuis le théâtre du Garde-Chasse qui, comme son nom ne l'indique pas, est également un cinéma et une salle de concert.

Le théâtre du Garde-Chasse

Quelques autres lieux remarquables ont existé dans le passé. Certains subsistent encore aujourd'hui. Ils sont détaillés ici.


La croix de l'Epinette La croix de l'Epinette

Tout près de l'emplacement actuel de la villa Cassiopée, il existait, au début du XIXème siècle, une croix à l'angle des rues de Noisy-le-Sec et du maréchal-de-Lattre-de-Tassigny.
Cette croix portait le nom de croix de l'Epinette.
Elle a aujourd'hui totalement disparue mais le nom est resté indirectement : la rue de la croix de l'Epinette commence à l'endroit où se situait cette croix.
En revanche, le café qui occupe l'emplacement s'appelle les Bégonias et l'ancien chemin de la croix de l'Epinette est devenu l'avenue du maréchal de Lattre-de-Tassigny (rue de gauche sur la photo ci-contre) !
Carrefour de la croix de l'Epinette
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Les Lilas en 1740 Le moulin de Romainville

Au XVIIIème siècle, un moulin à vent était situé approximativement à l'emplacement actuel du fort de Romainville. Il a disparu par la suite. Vers 1900, seul le nom est resté comme l'atteste une carte postale où figure une guinguette du Moulin de la Galette, qui sert des vins et des galettes.
Le moulin de la Galette
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Les Lilas en 1740 La fontaine

Une fontaine existait autrefois au nord-ouest des Lilas. Nul vestige n'en subsiste.
Bien longtemps après, une fontaine Wallace, située cité Saint-Germain, a remplacé à peu près au même endroit l'ancienne fontaine.
Fontaine Wallace cité Saint-Germain
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Les Lilas en 1740 Le château des bruyères

Le domaine des Bruyères existe probablement dès le moyen-âge mais l'origine exacte du château est incertaine. Au XVIIIème siècle, il était la propriété des ducs de Rohan-Chabot. L'un d'entre eux vendit le château en 1760 à un industriel qui le démolit, à l'exception de la chapelle qui subsistait toujours le siècle suivant.
Plus aucun vestige ne rappelle aujourd'hui que le quartier des Bruyères tire son nom d'un château.
Le château des Bruyères
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Carte de 1869 Le fort de Romainville

Le fort de Romainville s'intègre dans l'ensemble défensif construit autour de Paris au cours du XIXème siècle pour se défendre des attaques ennemies mais également pour cantonner des troupes militaires utilisées pour combattre les insurrections parisiennes.
Le fort de Romainville fait partie du système de défense avancé, composé de 17 forts détachés, par opposition aux fortifications ceinturant Paris.
Sa construction a été réalisée en 1830 et 1831, et complétée entre 1841 et 1845. Au déclenchement de la guerre franco-allemande de 1870-1871, 49 officiers et 1 769 hommes de troupe y sont stationnés mais le fort n'est pas impliqué directement dans le conflit, ni dans l'insurrection population de la Commune au printemps 1871.
L
ors de la seconde guerre mondiale, le fort servira de centre de d'internement d'otages et de camp de transit avant la déportation.

Le fort accueille maintenant une tour de télévision appartenant à Télévision de France (TDF) d'une hauteur de 108 mètres qui lui permet de dominer la région parisienne et de relayer les émissions de télévision et de radio vers d'autres émetteurs.
Le fort accueille également une annexe du service historique de la Marine qui, du haut des 129 mètres d'altitude du fort, domine les flots du canal de l'Ourcq 80 mètres plus bas.
Le fort de Romainville
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